On parle ici de parcours inaccessibles desquelles émergent des scènes.
Un moulin bâti sur la terre et l’eau ne broie, ne pile, ne pulvérise plus.
Il ne transforme plus de matières diverses.
Jadis métaux, fbres, minéraux ?
“Roulez pour savoir”.
C’est là, dans cette absence, que le fantasme découpe chaque chose en son temps.
Des manifestations, des items tentent tant bien que mal de se loger et de prendre place dans la
narration des choses disparues.
Elles n’ont jamais lu de livres, mais elles en écrivent.
Des amies imaginaires s’affairent à indiquer l’ignorance de tout ce qui arpente le lieu.
C’est table rase pour une génération d’objets magiques.
C’est une visite d’opportunité : sonner aux vies calquées sur des acétates qui n’indiquent plus
rien. La carte ne vous mène qu’à des cul-de-sacs, et vous vous sentez confortable d’être sans
repères. Au détour d’un muret, un personnage vous laisse croire à vos visions, le tour est joué.
note anonyme